the parent trap. (thad)

Il l'écoutait avec un léger sourire, semblant en avoir réellement quelque chose à faire de ce qu'elle avait à dire. Ça la touchait, au fond. Il l'écoutait, s'intéressait à elle, sans jamais la juger malgré leur différence d'âge et de milieu social. Elle aimait la façon dont il agissait avec elle, bien plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer si cette soirée n'avait pas dérapé en soirée en duo à arpenter les rues de la ville. Il passa un bras autour de ses épaules en lui répondant, venant ensuite déposer un baiser sur son crâne. Elle sourit un peu plus, relevant les yeux vers lui, ses jours rougissant sûrement à nouveau. Merde. Il était sacrément craquant, même si c'était un de ses clients. Et il ne faisait rien pour qu'elle ne le pense pas. — J'espère que je le regretterais pas, ouais, ajouta-t-elle finalement avec un petit sourire, avant de regarder à nouveau devant elle, profitant un instant de la magnifique vue qu'ils avaient, assis sur ce banc, avant de se concentrer à nouveau sur l'homme qui l'accompagnait. — Ça fait longtemps que j'avais pas passé une soirée aussi agréable, tu sais. Elle lui fit un large sourire. Et c'était vrai. En tant qu'étudiante et escort, elle passait la moitié de ses soirées à réviser, et l'autre à accompagner des hommes qu'elle connaissait à peine dans des soirées mondaines, que ça lui plaise ou non. Et même s'ils étaient là parce qu'il avait eu besoin d'elle pour une de ces soirées, c'était sûrement un des rares moments où elle n'était ni l'étudiante, ni l'escort. Elle était juste elle, et elle trouvait ça presque étrange. Tout comme, pour lui, il n'était plus vraiment un client, ou un riche chef d'entreprise. C'était juste Thaddeus, et plus elle apprenait à le connaitre, plus elle le voyait pour qui il était, à son plus grand plaisir.

« J'espère que je le regretterais pas, ouais » « Y’a pas de raisons, voyons. » Il la coupait un peu sur le sujet, car ce n’était pas en commençant à remuer ses idées dans sa tête maintenant que la soirée allait bien se terminer. Thad voulait qu’ils restent sur une note agréable, légère, et apparement ce sujet atteignait pas mal la jeune femme. « Ça fait longtemps que j'avais pas passé une soirée aussi agréable, tu sais. » Il garda son regard lancé au loin encore quelques secondes avant de venir le descendre sur la jeune femme. Elle souriait, ce qui lui rendit son sourire à son tour, en une fraction de seconde. « Tu sais… » Il inspira un grand coup, comme pour profiter des quelques secondes qui les entouraient. « J’ai rarement passé des soirées aussi apaisante et intéressante que celle d’aujourd’hui. Je me retiens même d’aller remercier directement tes parents de finalement s’être pointés plus tôt dans la soirée. » Parce-que s’ils n’étaient pas arrivés en plein milieu du décor, la soirée n’aurait pas pris cette tournure et les deux jeunes gens n’auraient pas pu autant en profiter. Autant discuter, autant rire, autant en apprendre l’un sur l’autre. « Et puis tu es bien plus intéressante que tout ce que tu pourrais laisser paraître que je pense que ça m’aurait manqué de pas avoir appris à te connaître au mois un minimum ce soir. » L’avantage avec Thad, c’était qu’il était plutôt du genre à dire ce qu’il avait sur le coeur, en positif comme en négatif. Il finit par cependant soupirer légèrement. « Mais toutes bonnes choses ayant une fin, je vais devoir raccompagner madame la princesse chez elle pour ce soir. » Il détourna son regard. « Ca me dérange de te dire ça comme ça, mais j’ai des affaires qui m’attendent demain et surtout un avion à attraper dans quelques heures. » Se levant délicatement du banc - ou tout aussi délicatement qu’il le pouvait -, il vint tendre une main devant lui pour aider la jeune femme à sa lever à son tour. « Le succès n’attend personne, alors faut pas que je loupe le vol de demain matin. » Il finit par tirer un petit sourire taquin. « Je suis même sur que tu pourrais être jalouse de la destination. »

Le sourire de la rouquine s'agrandit forcément lorsqu'il lui avoua passer une très bonne soirée, lui aussi. Elle ressentait exactement la même chose. Passer une soirée si simple, comparées à celles où ils avaient pu aller ensemble, à apprendre à se connaitre l'un l'autre et à rire de tout et de rien, c'était plus sympathique. Puis, il annonça qu'il était à deux doigts d'aller remercier ses parents pour les avoir fait quitter la petite fête en urgence. Caera éclata de rire, le regardant avant de secouer vivement la tête. — Tu veux me ramener chez moi et remercier mes parents ? Je suis pas sûr qu'ils apprécient beaucoup. Ou comprennent vraiment de quoi tu parles. Et, elle savait bien que ce moment aller arriver, il lui annonça qu'il devait rentrer, devant prendre un vol le lendemain matin. Elle, elle devait être en cours, et une petite voix dans sa tête lui rappela qu'ils n'étaient, malgré cette soirée, vraiment pas du même monde. Elle attrapa sa main, se levant à son tour, avant de se mettre en route vers le parking où la voiture les attendait. — Rentrons, il se fait tard de toute façon. En réalité, elle n'avait pas vu le temps passer. Elle n'avait aucune idée de l'heure qu'il était, elle ne savait pas si ses parents seraient chez elle ou pas, mais elle devait de toute façon rentrer le plus discrètement possible, comme quasiment tous les soirs. Mais la dernière petite phrase de Thaddeus avait retenu son attention. Elle savait qu'elle allait le regretter et bouillir de jalousie mais, bien trop curieuse pour ne pas le faire, elle se tourna vers lui un large sourire aux lèvres. — Dis-moi tout, où tu vas ?

« Tu veux me ramener chez moi et remercier mes parents ? Je suis pas sûr qu'ils apprécient beaucoup. Ou comprennent vraiment de quoi tu parles. » Bien sur, désormais, cette situation faisait sourire Thaddeus. Parce-qu’elle avait failli se faire renier de sa famille mais que finalement tout était bien qui finissait bien. Et en parlant de finition, le jeune homme indiqua à Caera qu’il allait devoir rentrer de son côté. Elle finit d’ailleurs par attraper la main qu’il lui tendait. « Rentrons, il se fait tard de toute façon. » Thad se fichait à vrai dire de l’heure qu’il pouvait bien être, mais il savait que la jeune femme devait se lever tôt demain et il ne voulait pas qu’elle soit mal en cours à cause de lui. De son côté, il ne fermerait pas l’oeil du reste de la nuit, ni avant d’être confortablement installé dans l’avion. Destination avec laquelle, d’ailleurs, il comptait faire rager la jeune femme. « Dis-moi tout, où tu vas ? » Il garda le suspense suspendu encore quelques instant alors qu’ils marchaient de nouveau dans la nuit, en direction de la voiture. Il jeta un coup d’oeil à sa montre avant de faire tirer un petit sourire malicieux. « A cette heure là demain, je serai juste à New-York. Peut-être à un diner d’affaire dans l’un des restaurants les plus prestigieux de la grosse pomme. » Il agrandit son sourire avant de même s’autoriser un petit rire. C’était prétentieux parfois, mais il adorait le côté là de son boulot et du compte en banque qu’il possédait désormais. Il pouvait se permettre de faire des voyages vers des villes dont il avait toujours rêvé, avec des surprise à la clef toujours plus impressionnantes. Ils finirent par regagner la voiture rapidement, ayant coupé à travers la ville. Thad, comme à son habitude, vint ouvrir la portière à la jeune femme. « Mademoiselle. »

D'un petit signe de la tête, elle le remercia lorsqu'il lui ouvrit la porte de la voiture. Elle ne mit pas longtemps à y entrer, appréciant la différence de température entre l'air nocturne et la voiture. Elle attendit finalement qu'il soit assit à ses côtés avant de le regarder, répondant finalement à son annonce. New-York. L'Amérique. Elle était folle de jalousie, intérieurement, mais elle se contenta d'afficher un grand sourire. — Moi, demain à la même heure, je serais en train de dormir sur ma table en cours, probablement. Elle lâcha un petit rire, regardant pas la fenêtre alors que la voiture démarrée. Elle avait toujours rêvé de voyager, mais n'avait jamais dépasser les limites de Cork. Frontière invisible avant qu'elle ne rentre, dans tous les cas, à la maison, avec le reste de sa famille. — Tu me raconteras comment c'est, la prochaine fois ? demanda-t-elle d'une petite voix, tournant à nouveau la tête vers l'homme assit à côté d'elle. Ça me fera voyager un peu. On fait avec ce qu'on a, comme on dit. Et Caera s'était habituée à ne pas quitter les environs. Elle ne savait même pas si elle serait capable de s'en sortir, si elle venait à quitter ce coin du pays. Sûrement pas. Et malgré ses rêves de grandes carrières Hollywoodiennes, elle restait une gamine, au fond. — Et moi je te raconterais tout ce que tu as manqué à Crosshaven. Mais ça risque d'être rapide, à mon avis.

« Moi, demain à la même heure, je serais en train de dormir sur ma table en cours, probablement. » Thaddeus se permit d’avoir un rire franc. Il n’avait pas entendu ce genre de phrase, de réflexion depuis des lustres, lui qui ne côtoyait plus réellement les bancs de l’école et tout ce qui s’y rapportait. Il avait presque oublié à quel point certains cours pouvaient être soporifiques et qu’il était compliqué de tenir toute la journée complètement éveillé et alerte. « Tu pourras te dire que le weekend n’est plus si loin pour t’encourager. » Parce-que c’était toujours un motif qui permettait de passer les jours de la semaine plus rapidement, savoir que quelques jours de repos nous attendait au bout de la course. Thad s’engagea rapidement sur la route retournant à Crosshaven. « Tu me raconteras comment c'est, la prochaine fois ? Ça me fera voyager un peu. Et moi je te raconterais tout ce que tu as manqué à Crosshaven. Mais ça risque d'être rapide, à mon avis. » Il ne tourna que quelques secondes son regard à son tour vers la jeune femme, reprenant la route rapidement en ligne de mire. Un sourire amusé, tendre, presque étonné vint prendre place sur son visage. « Qui sait, le maire pourrait piller les comptes de la ville et ça nous ferait un scandal à nous mettre sous la dent. Poursuivi jusqu’aux Bahamas, où il aurait planqué l’argent. » Thad voyait déjà toute la ville se révolter contre les événements, en faisait l’histoire du siècle. Rapidement par la suite, trop rapidement au gout de Thad, la voiture atteignit les limites de la ville. « Tu veux que je te dépose où du coup ? » Sachant qu’il faisait déjà bien noir et que le jeune homme n’était pas rassurée à l’idée de laisser la jeune femme déambuler seule dans la ville.

Spoiler:

Lorsque Thaddeus lança une petite remarque sur le week-end, un grand sourire s'afficha sur le visage de la rouquine, qui le regarda automatiquement en secouant la tête. — Ça me motive pas, soit je vais devoir réviser, soit je vais bosser. Alors bon ... En cours je peux dormir, au moins. Elle exagérait un peu. À vrai dire, elle s'était habitué à ce rythme un peu soutenu, et savait qu'elle ne s'endormirait sûrement pas sur sa table de cours. C'était rare, surtout dans des cours aussi actifs que ceux qu'elle avait dans sa filière théâtrale. Ce qui était sûr, c'est qu'elle se coucherait tôt le lendemain, pour rattraper son retard, par contre. Caera l'écouta imaginer un scandale, qui était toujours très loin du genre d'histoires qui pouvaient arriver à Crosshaven. C'était un coin tranquille, et elle en était plutôt ravi, au final. — Planqué de l'argent au Bahamas, carrément ? rigola-t-elle lorsqu'il eu fini. Malheureusement, elle savait qu'elle n'aurait rien de tel à lui raconter à son retour. Peut-être juste une ou deux histoires de voisinages, et encore. Les deux jeunes arrivèrent finalement à l'entrée de la ville, et Caera haussa les épaules pour lui répondre. — Tu peux me déposer en ville, je me débrouillerais. Mais elle pouvait déjà voir à son regard que cette réponse n'allait pas être satisfaisante, alors elle ajouta rapidement. — Ou en bas de ma rue, à côté de la petite épicerie. Parce que je pense pas que ce soit une bonne idée que tu me déposes chez moi. Ta voiture, c'est pas vraiment le genre de voiture qui s'arrête devant chez moi, s'amusa-t-elle avec un léger sourire aux lèvres.

« Ça me motive pas, soit je vais devoir réviser, soit je vais bosser. Alors bon ... En cours je peux dormir, au moins. » Il secoua légèrement la tête avec un petit sourire aux lèvres. « Et moi qui pensait que tout le monde adorait le weekend, je me serai donc trompé toute ma vie. » Il partit ensuite sur son histoire de détournement d’argent fait par le maire de la ville, imaginant ce qu’il pouvait se passer pendant qu’il serait parti de la ville. « Planqué de l'argent au Bahamas, carrément ? » Il joignit un petit rire à celui de Caera. « Sait-on jamais après tout. » Le panneau d’entrée de la ville fut rapidement passé, et Thad demanda alors à la jeune femme l’endroit où il serait le plus stratégique pour elle d’être déposée. « Tu peux me déposer en ville, je me débrouillerais. » Comme si elle était prévisible, il ne s’empêcha alors pas de lever légèrement les yeux au ciel. Il était hors de question que ça se passe de la sorte et elle semblait l’avoir compris rapidement. « Ou en bas de ma rue, à côté de la petite épicerie. Parce que je pense pas que ce soit une bonne idée que tu me déposes chez moi. Ta voiture, c'est pas vraiment le genre de voiture qui s'arrête devant chez moi » Il secoua quand même la tête, plus pour accuser réception de sa petite pique de la fin que pour montrer qu’il approuvait. Si ça ne tenait qu’à lui, il la raccompagnerait jusque sa porte. Mais il la respectait trop pour pousser le bouchon aussi loin. « L’épicerie ce sera, alors. » Les quelques virages qui les menèrent à l’endroit convenu ne mirent pas longtemps à être franchis. Une fois arrivé sur le parking de l’épicerie, Thad coupa tranquillement le moteur, avant de se tourner légèrement sur son siège afin d’être plus face à la demoiselle lorsqu’il parlait. « Tes parents ne te verront pas rentrer, ce sera bon pour toi tu penses ? » A vrai dire, il ne savait pas s’il posait cette question pour être sûr de lui à cent pour cent ou juste parce-qu’il ne désirait pas réellement que la soirée se termine. Pour une fois qu’il la passait en si charmante compagnie et qu’il s’amusait réellement, il aurait forcément voulu qu’elle dure toujours un peu plus.

Thaddeus approuva pour l'épicerie en bas de la rue, et Caera fut rapidement soulagée. S'il avait proposé de la raccompagner jusqu'à chez elle, elle ne voyait pas vraiment ce qu'elle aurait pu lui dire de plus pour l'en dissuader. Ni quoi dire à ses parents, s'ils étaient rentrés, sur son retour à la maison accompagné d'un homme qui a les moyens de s'offrir une telle voiture. Elle le remercia d'un sourire, même si au fond, cette situation légèrement bizarre l'embêtait profondément et, rapidement, ils arrivèrent sur le fameux parking. La rouquine se tourna à son tour, sourire aux lèvres, lorsqu'il lui demanda si ses parents risquaient de la prendre la main dans le sac à son retour à la maison. — Tu rigoles, répondit-elle amusée, un sourire au coin des lèvres. Je suis devenue une vraie pro, en matière de rentrer discrètement à des heures pas possible. Elle lâcha un petit rire, finalement, même si elle savait que c'était vrai. Rentrer chez elle au milieu de la nuit, après une soirée à travailler avec tel ou tel client, vêtue de robes qu'elle ne pourrait jamais vraiment se payer en dehors du boulot, c'était devenu une vraie routine pour elle. Elle retirait ses talons, zigzaguer dans les escaliers pour éviter les planches grinçantes. Un travail de professionnel. — Ne t'en fais pas pour moi, vraiment. Je sais ce que je fais. Et elle lui sourit à nouveau, son regard dans le sien, avant de reprendre la parole pour changer rapidement de conversation. — Amuse-toi bien à New-York, surtout. Son sourire s'élargit légèrement, et même si une partie d'elle était incroyablement jalouse, elle savait que c'était comme ça. Sa vie à elle, ce n'était pas de partir à l'autre bout du monde pour un déjeuner d'affaire. Alors elle était contente pour lui, d'avoir réussi à devenir l'homme qu'il était aujourd'hui, même si elle le connaissait à peine, au fond.

La dernière question de Thaddeus commençait déjà à faire sourire Caera, alors il se sentit rapidement con de l’avoir posé, souriant malgré lui à son tour. « Tu rigoles. Je suis devenue une vraie pro, en matière de rentrer discrètement à des heures pas possible. » Il secoua légèrement la tête. La façon dont Caera parlait, on aurait dit lui lorsqu’il était au lycée et qu’il pensait sérieusement que ses parents ne l’entendaient pas entrer et sortir de la maison familiale à pas d’heures. Après, leur maison n’était pas grande et Thaddeus devait passer par la chambre de ses parents pour atteindre la sienne - pas très pratique lorsque vous voulez être discret. « Ne t'en fais pas pour moi, vraiment. Je sais ce que je fais. » Il finit par lever les mains en l’air, comme s’il feintait de plaider coupable. Toujours un petit sourire aux coins des lèvres. « C’est toi l’experte après tout. » « Amuse-toi bien à New-York, surtout. » Il eut un petit rire, plus jaune cette fois ci. « Ca sera drôle une fois la partie travail passée. Et puis, ce ne sont que quelques jours, y’aura peut-être pas le temps pour l’amusement. » Et puis, ce n’était pas comme s’il allait pour la première fois mettre les pieds dans la grosse pomme, il connaissait la ville, ce n’était plus le même engouement qu’il avait pour ce genre de voyage. « Bon courage pour toi demain alors. » Il gardait son petit sourire de façade mais au fond, la soirée avait un goût de trop peu pour lui. Comme s’il aurait pu faire plus pour la rendre encore mieux, encore plus développée - et surtout plus longue pour pouvoir profiter encore et encore. Parce-que oui, il avait réellement passé une excellente soirée. « Et merci à toi pour ce soir, Caera. »

Le petit commentaire sur New-York de Thad vit lever les yeux au ciel à la rouquine. Se plaindre d'être à New-York, pour elle, c'était vraiment un sacrilège. Elle pouvait tout de même comprendre, au fond. Ce n'était pas vraiment drôle, si c'était pour le travail. Mais ça restait New-York. La grosse pomme. Une des plus belles villes au monde. C'était inconcevable d'imaginer qu'on ne puisse pas s'y amuser, même pour seulement quelques jours. Mais elle décida de ne pas faire de commentaire, le regardant à nouveau lorsqu'il lui souhaita un bon courage pour le lendemain. Les cours. Elle n'avait réellement pas envie de retourner à la fac après ce genre de soirée plutôt idyllique. Elle se contenta de le remercier d'un sourire, avant qu'il n'ajoute un remerciement qui attira l'attention de la jeune femme. C'était à elle de le remercier pour cette soirée, elle le savait bien. Elle n'avait rien fait de plus que lui gâcher la fête où il était invité, et lui offrir une gaufre en échange. — Merci à toi, surtout, répondit-elle alors, décidant de ne pas faire remarquer au bel homme que ses remerciements n'étaient pas nécessaires. Elle ajouta finalement. — J'espère qu'on pourra remettre ça un de ces quatre. En dehors du cadre professionnel, elle espérait. Un nouveau large sourire s'afficha sur son visage, avant qu'elle n'ouvre la portière de la voiture pour en sortir, récupérant au passage ses affaires, prête à repartir chez elle et à retrouver sa vie normale et sa routine d'étudiante.