| | - this violent delights have violent ends. (swann) | |
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Invité Invité
| Sujet: - this violent delights have violent ends. (swann) Sam 6 Mai - 14:20 | |
| rosario-swann collins - - Et deux par deux, sans compter nos morts, Qu'on laisse derrière des ébauches fanées, des secrets de carrière Et trois par trois, dans nos cœurs essoufflés, Des secousses se forment, on réfléchit plus tard, maintenant il faut rêver - - ©tumblr/coeur de pirate.
nom complet - Collins Rose-Swann. Ça sonne pas forcément irlandais et pas totalement étranger non plus, c'est à cheval entre deux mondes, deux cultures, deux identifications. C'est tout à ton image, ni d'un côté ni vraiment de l'autre. Rosario-Swann raccourci en Swann, Rose, Rosa et sa variante Rosie, surnoms indésirables d'une société où il faut couper, ratatiner et écorcher pour se confondre aux normes. Tu détestes les surnoms, tu les tolères d'un regard faussement compréhensif quand tes lèvres nudes se déforment en une moue révélatrice. Et pourtant ton prénom composé est tout à ton image, il ne sait pas choisir. T'aimes les deux. Tu es les deux. La fleur pleine d'épines et le cygne noir, dans une dualité parfaite entre l'appel de l'envol, de l'inconnu, et des racines profondément ancrées au sol. âge, date & lieu de naissance - ici-même, Crosshaven et son crépuscule t'ont accueilli le 22 novembre 1993, l'automne touchait à sa fin et le gel figeait le paysage, 24 années d'erreurs et d’insouciance, quand grandir est synonyme d'abandon et que le syndrome de Peter Pan s'empare de l'âme. origines et nationalité - irlandaise de naissance, dans l'âme et dans les tripes, tu l'aimes ta patrie, ta ville, ces rues si familières. Et pourtant éprise de l'inconnu, t'aimes t'aventurer, découvrir, voyager. Ton paternel a grandi ici, héritier d'une grosse fortune de la région qu'il a renié pour se construire lui, lui-même, lui-seul. Tu l'admires pour ça. Ta mère elle est une américan-women jusqu'au bout des ongles, une gamine du sud, dont la vie fut rythmée par les va et vient. Et parfois tu te sens telle une Scarlett O'Hara au caractère volcanique et à la moue effrontée, le sang irlandais qui te rattache à la terre de tes ancêtres mais la tête qui vagabonde dans le lointain. job/études, statut monétaire - T'es une vraie pile électrique, tu veux tout tester tout connaître, impossible de te poser. Instabilité chronique. T'as été en fac de psycho, d'arts plastiques, de socio. T'as fait des boulots ici et là. T'aimes te cultiver mais à ta façon. Tu ne veux pas qu'on t'impose, qu'on te dicte et te dirige. Tu n'étais pas faite pour rester sur les bancs de la fac à écouter un professeur, suspendue à leurs lèvres mais le regard tourné vers l'extérieur. Fervente partisane de l'école de la rue. Tu fais tes propres erreurs, tes propres choix, tu apprends dans tes rencontres. Artiste un peu bohème qui ne vis pas de ta passion, t'écris, tu peins, tu dessines, tu photographie, tu colles et rafistoles. T'es partout à la fois. Veux toucher à tout sans jamais te poser. T'enchaînes les petits boulots par nécessité pas par envie, car t'es accrochée à ton indépendance et ton autonomie. Tu veux te débrouiller seule et te montrer adulte mais es touchée du syndrome de Peter Pan paradoxalement, tu ne veux pas réellement t'engager dans la vraie vie, la vie de grands comme tu dis parfois. Ta vie professionnelle est un joyeux bordel, tu n'arrives pas à garder un job. Changeant constamment d'envie et d'avis. En ce moment tu te concentres sur ta peinture et bosses comme hôtesse dans une boîte échangiste pour boucler tes fins de mois. Ainsi tu oscilles entre grandes galères et tout juste de quoi vivre, tu vis au jour le jour et ne sais pas épargner pour l'avenir. Tu ne peux pas te projeter plus loin que demain. statut civil - tu n'as jamais aimé te soumettre aux normes d'un couple traditionnel, libertine tu suis un regard envoûtant, tombe pour un sourire charmeur. Alors quand on te pose la question sur un célibat présumé on s'étonne de te savoir "en mains", tu rejettes cette expression. T'es entre les doigts de personne et tu t'appartiens uniquement, pourtant tu te proclames amoureuse d'un être exceptionnel au rictus ravageur et au regard embrumé de rêves. Il occupe tes songes et résonne dans tes éclats de rire, il te berce de mille promesses et fait naître le désir entre tes cuisses. T'es en couple, plutôt deux fois qu'une sans mauvais jeu de mots. Tu as cet homme de ton présent qui t'a passé la bague au doigt, et cet homme de ton passé que tu croyais perdu a jamais et qui égoïstement vient reprendre ses droits avec le pire des timing. Parce que tu ne sais pas aimer à un mais à plusieurs, parce que de limites tu ne t'imposes jamais, parce que tu veux tout avoir sans rien sacrifier. Sentimentalement égoïste, amoureusement inconsciente. traits de caractère - audacieuse, fière, bornée, enfantine, créative, charmeuse, impulsive, volcanique, pugnace, militante, farfelue, malicieuse, rancunière, aventureuse, engagée, farouche, fonceuse, insatisfaite. à Crosshaven depuis - toujours, tout en bougeant constamment. endroit préféré à Crosshaven - un bouquiniste de haven's old square, t'y trouves toujours des merveilles et tu adores l'odeur des vieux livres ainsi que le propriétaire. odeur vous rappelant la maison - l'encens au jasmin que ta mère aime répandre un peu partout. pièce préféré dans votre maison - l'entrée, t'aimes observer les va et vient, l'agitation des gens qui se croisent arrivent et repartant. objet fétiche - un zippo que t'as piqué à Logan quand tu avais 17 ans et que tu traînes partout avec toi depuis. Les fringues de ton fiancé en général, t'aimes avoir une de ses écharpes autour du cou, un de ses gants dans ton sac, une de ses chemises à mettre au réveil. groupe - curragh.
- home is where heart is que représente crosshaven pour vous ? Un port dans lequel tu aimes revenir quand tu te lasses de ta vie de nomade. Parfois il est bon de savoir que si l'ont veut rentrer quelque part, il y a aura quelqu'un pour nous attendre. Ta famille, tes amis, ils sont ici. Ça reste ton chez toi même si tu n'as jamais eu l'intention d'y faire ta vie. que représente le mot maison pour vous ? ça reste très abstrait pour toi, jusqu'à l'âge de 10 ans tu vivais quasiment dans une caravane sur la route avec ta famille. Cette ville est ce qui s'en rapproche le plus. où vous voyez-vous dans dix ans ? Aucune idée c'est tout l'intérêt de la chose. Tu est parfaitement incapable de te projeter à long terme, tu fais des plans sur la comète et voir plus loin te fais affreusement peur. ce qui vous motive dans la vie ou les personnes qui vous motive ? L'inconnu. La nouveauté. L'étranger. Tu aimes découvrir et expérimenter, t'es à l'image de tes parents. Ils se sont construits au fil de leurs voyages et t'ont donné cet amour de l'aventure. Ta famille est ta principale source d'inspiration tu ne vas pas le nier. votre remède contre la tristesse ? Tout changer. Balayer la poussière dans votre vie et tout recommencer, ailleurs, avec quelqu'un d'autre. Bouger. Et si ça ne fonctionne pas il reste les bons vieux classiques du sexe et du chocolat.
- i was looking for a breath of life oo1. don't let the money make you, On t'a dit un jour que pour être libre il fallait avoir de l'argent et toi tu refuses cette vérité dérangeante. Tu refuses d'être l'esclave du fric, d'un patron, d'horaires à respecter. Ta situation financière elle monte, elle descend. Elle vire au chaos mais jamais ne t'affole. Tu peux être sacrément dans le rouge et complètement fauchée, à pas pouvoir payer ton loyer. Et parfois ça va mieux. Tu te préoccupes pas de ton compte, ça c'est l'affaire des banquiers et tu songes comme ils doivent s'ennuyer. oo2. fight like a girl, Militante et pas qu'un peu. Tu n'as jamais accepté d'être reléguée derrière les hommes. Considérée comme une jolie poupée, un peu trop frêle, un peu trop jeune, un peu trop séduisante. Tu détestes constater que les femmes doivent ternir leur éclat pour s'imposer dans une société patriarcale étouffante, constamment faire attention à ce qu'elles disent, ce qu'elles montrent, ce qu'elles portent. Quand tu crois tu t'engages, pour défendre tes intérêts et surtout ceux qui n'ont pas la force ou l'occasion de se battre, tu détestes être passive et as du mal à concevoir qu'on puisse se contenter de regarder et d'attendre. Les gens qui n'ont pas d'opinion, qui reste dans un entre-deux confortable, ça t'agace t'y peux rien. Féministe avant tout tu prônes la femme libre, la femme décisionnaire de sa vie. Tu défends leurs droits, vos droits si durement acquis. T'es particulièrement engagée dans le combat contre la violence conjugale depuis qu'une amie à toi a été victime d'un partenaire abusif. T'as pas peur de te filer un collant ou de te casser un ongle pour dérouiller un gars qui dépasse les limites, c'est ce que t'as fait avec son copain, l'assommant avec une poêle à frire pour qu'il retire ses mains de brute de son cou et la laisse s'en aller. L'environnement est aussi une cause qui te tient à cœur, on ne te verra jamais te prélasser dans un bain ou ne pas trier tes déchets, t'es le style de nana qui durant ses vacances va nettoyer les plages. La planète se remettra de l'Humanité c'est certain, mais l'homme entraînera sa propre chute avant, t'es soucieuse de ce que vous laissez aux générations futures quand tu vois ce que vos prédécesseurs vous ont laissé. Tu luttes également contre les inégalités sociales et raciales, défends la cause LGBT, les droits des animaux. oo3. don't piss me off, tu es de ce fait vegan. Tu consommes bio équitable et refuses catégoriquement de te maquiller avec des merdes pharmaceutiques ou testées sur vos amis les bêtes. De même tu es entrée en guerre contre certaines marques depuis ton adolescence, dénonçant ces grosses entreprises qui ont recourt à l'esclavage et au travail des enfants, t'as déjà foutu le feu à un cadeau qu'on t'avait imprudemment fait provenant de chez Gap, Victoria Secret, Zara ou autre pompe à fric à l'éthique douteuse. T'es l'enquiquineuse qui peut dégoûter d'un produit en moins de deux minutes trop-chrono. T'as un avis sur tout même lorsqu'on se passerait bien de l'entendre, a fortiori quand on ne veut pas l'entendre, on peut te voir à chaque manifestation et rassemblement. Tu fais des esclandres dans les cafés qui refusent l'allaitement à tes amies, ou les magasins de fringues qui ne vont que jusqu'à la taille 40 et imposent ainsi les diktats de minceur qui te débectent. oo4. no regrets, t'as grandi dans le mouvement constant, l'agitation, le bruit, des projets qui s'enchaînent, des débats animés et des querelles tumultueuses. C'est pour ça que tu détestes te poser, même un instant. Plus haut, plus vite, plus loin, plus longtemps. Tu vis comme une toupie de chair et de sang, ton équilibre ne se maintient qu'en mouvement. Tout ce qui est familier, quotidien, prévisible a à tes yeux quelque chose de très fade, presque ennuyeux. oo5. I'm not a concept I'm a enigma, t'es de ces femmes qu'on ne comprend pas, celles dont on ignore comment elles fonctionnent. Celles qui n'ont pas l'air pratiques. Pas le genre à vous filer le mode d'emploi pour vous faciliter la tâche. En outre, qui aime avoir la tâche facile? T'es de celles qui veulent être exaltées par la vie, qui ne vivent pas d'eau fraîche et d'amour comme on dit mais qui tentent d'exister derrière les mots, les aventures, le lyrisme et les rêves qui gonflent si forts dans le four de l'esprit, comme des pâtisseries, formes chimériques prêtent à passer à la réalité d'un moment à l'autre. Paradoxalement t'es aussi de celles qui souffrent. En effet, qui souffrent d'une maladie bien connue des psychiatres : tu ne sais pas qui tu es. Tu ne ne situes pas. Pas tout à fait. Enfin, tu sais comment tu t'appelles, et où tu habites mais tu n'as pas une si haute idée de toi. Tu comptes tes échecs du bout de tes doigts, l'impression de ne rien réaliser, concrétiser, de ne jamais être et rester assez longtemps pour avoir une réelle consistance aux yeux les plus importants : les tiens. Ce qui ne t'empêches pas d'autres fois de t'aimer beaucoup et de te prendre pour la fille la plus intelligente, la plus bandante de l'Ouest! Mais ces accès là ne durent pas suffisamment. C'est assez épuisant de vivre entre deux altitudes. Ça fait le même effet que les trous d'air en avion. oo6. another time, another love, Parfois.. souvent t'as pas l'impression d'être née à la bonne époque, il te faudrait ton propre tardis pour retourner à ta véritable vie. Toi tu fredonnes du Nat King Cole et danses sur du Chuck Berry. Tu traverses la terre selon Jules Verne. Badines avec l'amour d'après Musset. Cauchemardes à propos de l'incube de Füssli. T'entraînes à la Valse d'Edith Piaf. Observes les couples derrière l'appareil de Ronis. De la même façon tu t'habilles presque exclusivement dans les friperies, par obligation financière un peu, par goût du vintage beaucoup. T'aimes savoir que ce que tu portes a une histoire, imaginer les anciens propriétaires des objets que tu chines en brocante, t'aimes ce qui a un passé, des défauts. Une signature propre. Tu ne veux pas de produits fabriqués à la chaîne et dépourvus d'âme, des intérieurs pré-décorés sans personnalité, des dernières fringues "hypes" dérivées en mille coloris fadasses et portées par cette fille que tu as croisé au café, cette autre qui t'a bousculé au détour d'une ruelle et cette dernière qui klaxonnait derrière sa mini au feu vert. Tu trouves un charme indéniable à tout ce qui est rétro, des vieux vinyles de tes parents aux lettres enflammées que ton correspondant français t'avais envoyé lorsque tu avais quatorze ans. Echange épistolaire que tu conserves à l'abri du temps, il y a ces femmes qui trouvent les lettres d'amour ringardes et dépassées et il y a toi, toi qui te noies dans la calligraphie main, dans les premiers émois de l'adolescence. la magie de tenir, de lire et relire l'encre sur du papier glacé. oo7. et aux folies bergère, l'irlandaise que tu es rêvais de visiter la France, pas celle des films, des livres et des chansons, la France actuelle, la France sous son vrai jour. Tu fantasmais Paris mais pas sa dame de fer ou ses Champs-Elyzées mais la maison de Nicolas Flamel et les arènes de Lutèce. Tu voulais t'arrêter dans la ville rose, flâner dans les quartiers de Lyon. Lyon dont on t'a vanté les cafés littéraires, les bières du Ninkasi, les fresques murales et le jardin du Rosaire, dans ta boîte à voyages tu ajoutais et retirais les billets dans le but d'un séjour éclair de l'autre côté de la manche. Ce fut chose faîte il y a cinq ans, t'as vécu en Europe et en France quelques temps, tu songes à y retourner un jour, pour y finir ta vie telle une Catherine Deneuve. oo8. it's a good kind of madness, T'es une passionnée qui s'éparpille, une touche à tout en quête de révélations. Tu peins, des dizaines de portraits, de paysages, des formes absurdes dont la signification échappe à tous, des illustrations critiques, des graffitis aux murs, des trompe-l’œil dans ta chambre, des aquarelles sous la pluie. Ta boulimie créative a franchi un cap quand t'as commencé à voyager. Elle n'a cessé d’augmenter ensuite. Faire l'idiote poétiquement est un passe-temps formidable. Tu ne te considères pas comme artiste. Quand on te demande tu réponds "je griffonne" car c'est ce que tu fais selon tes critères, ce que tu voudrais c'est qu'un de tes dessins parle au moins à une personne. Que ça ait eu du sens. Représenter de purs sentiments, de vraies émotions, quelque chose qui soulève les cœurs. Comme la communion entre spectateurs et comédiens, les musiciens et leur public durant les concerts, cette osmose partagée lorsqu'ils sont portés par quelque chose de fort. C'est ça que tu voudrais dessiner. Ça ne t'intéresse pas d'être moyenne tu veux pouvoir toucher, émouvoir ou provoquer.. ou alors tu préfères ne rien faire du tout. Raison pour laquelle le trois quart de ce que tu dessines, peins, photographies ou écris te sert de combustible pour feu de cheminée. oo9. like flowers we blossom and die, Amoureuse éphémère, t'as jamais fonctionné autrement. T'aimes les débuts et les fins, les moments de flottements entre tout ça tu ne les comprends pas. Tu succombes aux premiers regards, aux premiers baisers, aux premiers rires et aux premières déchirures. Tu détestes te répéter. Aux yeux du monde tu sais que de fait les histoires d'un soir ont un caractère douteux, dépravé voir outrageusement méprisable. Aux tiens elles sont poétiques dans leur maladresse, fugaces aperçus d'éternité qui disparaissent avant la déchéance. Tu vénères ce désir qui fait que toute la surface de la peau s'éclaire et désire la surface d'une autre peau dont on ne connait rien. Cette expression d'être intime avant même de se connaître. Perdre la boussole, s'affoler. Lorsque la raison dit qu'hier encore il portait un prénom inconnu. Quelle belle ruse inventée par la biologie pour l'homme qui se croit si fort. Quel pied de nez de la peau au cerveau. C'est l’éclosion stellaire de deux âmes étrangères. Et puis après, après tu as le sentiment suffocant de faner. o1o. escape from reality, à tes dix-huit t'as entrepris un road-trip de six mois avec des amis, en Amérique du Sud, du Pérou à la Bolivie, en passant par le Nord du Chili pour rejoindre la Terre de feu et la Patagonie en Argentine. Un voyage qui t'a laissé morose de rentrer, reprendre le court d'une vie que tu juges et jugeais trop ordinaire, monotone, sans saveurs et que tu observais éteinte fonctionnant sur pilote automatique. Tu refuses de faire face au familier, au quotidien, t'as trop peur de ne pas t'y retrouver, devenir une automate, mouton tondu et dépouillé de sa douce âme pour vivre sur le chemin du cercueil en paille. Avec certitude t'as conscience d'admirer ceux qui savent se contenter, se contenter de leur travail, de leur conjoint, de leur famille, t'aimerais pouvoir et tu crains de pouvoir faire de même, ne plus échapper à la banalité de l'existence pour l'accepter dans toute sa simplicité. Évitant le dilemme tu multiplies les vies, elles co-existent sans jamais s'approcher les unes des autres, des parenthèses dans des parenthèses t'en perds le fil, t'en perds la tête. Tu prévoies déjà de repartir, parce que c'est plus facile, parce que c'est moins contraignant, la femme-enfant que tu incarnes déteste ce qui est convention, résignation, responsabilités. Une fuite en avant qui ne connait pas de point final. Pourtant maintenant que tu es fiancée tu reconsidère la question. Et si la fin du voyage était une aventure en soit? o11. beautiful mistakes boring success, d'un pétillant naturel tu ne vois d'intérêt aux rajouts, lissages, camouflages, tu prônes l’authenticité dans toutes ses loupées, les photographies sans retouches, les premiers jets et les corps imparfaits. Tu n'as aucune honte à exprimer des propos un peu trop francs ou un naturisme un tantinet gênant, t'exposer aux yeux de tous dans une vulnérabilité assumée. Pour les mêmes raisons t'es révoltée contre le body-shaming et l'idéalisation de la femme, tu râles à la vision de cette presse dite "féminine" qui ressort chaque été ces astuces régime-minceur et autres procédés servant prétendument la beauté. Tu as toujours été charmée par les défauts et les échecs, trouvant leur histoire cent fois plus spirituelle que les parcours sans ratages. T'es amoureuse de ce que les autres jugent insipide, disgracieux et inavouable. o12. young, wild and free, t'es issue d'une famille soudée originaire de la région. Les Collins ont toujours habité le coin, grands promoteurs, clan richissime dont ton père s'est éloigné pour faire ses propres choix. Tes parents ont ou plutôt avaient la bougeotte, reporters sans frontières, passionnés culturels, ils tournaient des documentaires aux quatre coins du monde et vous amenaient toi et tes frères et sœurs avec eux. Ainsi quand ils ont décidé d'arrêter, de se poser pour vous offrir un semblant de stabilité t'as eu du mal à t'y faire. Ton adolescence souffrait de cette envie d'évasion, tu la contentais avec ces gamins paumés qui venaient s'échouer chez vous. Ton père et ta mère ont ouvert un centre de réinsertion pour jeunes en difficultés quand tu avais treize ans, récupérant tous les chiens errants de la ville, parfois les adoptant au sein de votre foyer. T'as jamais été contre au contraire, ta soif d'apprendre et de découvrir se soulageant en les côtoyant eux, ces jeunes rêvant de stabilité que tu apprivoisais de tes sourires séraphiques. o13. eat me, tu ne cours pas après le sucre, tu préfères ce qui pique, craque, pimente les papilles. L'acide ou l'aigre-doux, les saveurs ordinaires ne provoquent jamais de coup de foudre gustatif chez toi. Tu changes de goûts avec les saisons, selon ton humeur, les personnes avec qui tu te trouves, le moment de la journée. Tu adores avant de détester et inversement, tu changes tout le temps. En ce moment ton péché mignon se sont les rahat loukoums, tu pourrais te nourrir exclusivement de ces friandises orientales mais tu sais que d'ici quelques semaines tu t'en seras lassée et jureras ne plus pouvoir en avaler. o14. a library is a hospital for the mind, livres avec un grand S. Parce que toi, tu vis au pluriel, tu aimes au pluriel, tu découvres au pluriel et de la même façon tu dévores la littérature en multipliant les infidélités à Hugo et Nerval. Tu lis simultanément plusieurs ouvrages, commençant par la fin, le milieu, sautant du prologue au chapitre dont cet ami-là t'a parlé et qui l'a fait chaviré. Tu ne suis aucun ordre, aucune mode, tu ne qualifies rien de romans de gare parce que tu figures toujours insulter la part d'une âme avec de tels propos. Ce que tu préfères se sont les romans empruntés, t'es une de ces rares personnes qui vont encore à la bibliothèque, et t'as cette autre manie de semer des livres au quatre coins des villes et du monde. Tu lis et tu abandonnes l'objet de ton évasion sur un banc, dans un parc, au pied d'un réverbère. T'aimes l'idée de partager avec un inconnu, la pensée de cet autre qui trouvera le livre abandonné pour y plonger à son tour avant de le léguer. o15. like animals, chez tes parents tu as un cochon nommé Sganarelle, cependant jamais tu ne t'en es réellement occupée, tes frères et sœurs remplissant bien mieux le job que toi. De la même façon que tu voles d'hommes en femmes et de pays en pays tu ne parviens pas à prendre soin d'une autre âme, tu la dorlotes le temps de l'ériger reine de ton monde avant de passer à la suivante. Entre tes mains graciles même une plante verte dépérit. o16. she loves aventures, toi et ton compagnon n'aviez pas prévu de rester habiter en ville, vous deviez repartir mais vous êtes encore là. Encore un peu. Parce qu'étonnement il est tombé amoureux de Crosshaven tout comme t'es tombée amoureuse de lui, il y trouve son inspiration et t'adores voir son âme de poète s'épanouir dans les rues de ton enfance. Il t'a demandé de rester comme il t'a demandé en mariage, entre deux murmures et deux rires échangés sur l'oreiller, spontanément, sans grande préparation, sans bague et sans genoux à terre. T'as trouvé que c'était d'un romantisme à couper le souffler, justement car ça ne l'était pas. Il t'a gagné une bague en plastique le lendemain dans une machine de fête foraine et depuis t'aborde le bijoux en caoutchouc rose comme à ton doigt comme si c'était le plus beau des diamants.
pseudo, prénom - p-l. âge, pays - la France depuis 22 années avis sur le forum - simple, poétique, relaxant.. tout à fait ce qu'il me fallait en ces périodes de révisions type de personnage - un peu des deux avatar - Ella Purnell. dédicace & autre - <--- ce smiley est trop cute. Ma boîte mp est ouverte pour les liens en tout genre, je recherche notamment le reste du clan Collins ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Sam 6 Mai - 14:23 | |
| La belle Ella Bienvenue à toi ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Sam 6 Mai - 14:23 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Sam 6 Mai - 14:28 | |
| Bienvenue. |
| | | Naomi Keough
since : 23/03/2017 words : 595 pseudo : Martins, blue comet
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| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Sam 6 Mai - 14:31 | |
| Ella est trop mimi Par contre, je dois t'avouer que j'trouve que 25 ans ne lui correspond pas du tout au niveau de l'âge En tout cas, le personnage et le pré-lien de ma Isla en plus, ça promet :love: Bienvenue parmi nous et si tu as une question, je suis là (Puis le smileys Patrick, c'est la vie ) |
| | | Elliot Higgins
since : 05/05/2017 words : 214 pseudo : spf.
- HOME SWEET HOME DISPONIBILITY: (2/4) ezra - faye -... -- SHAPE OF YOU:
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Sam 6 Mai - 14:33 | |
| SMILEY PATRICK, C'la base Bienvenue avec la jolie Ella , Isla vas être toute contente |
| | | Ailìs Fraser
since : 04/05/2017 words : 307 pseudo : Blandine.
- HOME SWEET HOME DISPONIBILITY: open. -- SHAPE OF YOU:
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Sam 6 Mai - 14:41 | |
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| | | Naomi Keough
since : 23/03/2017 words : 595 pseudo : Martins, blue comet
- HOME SWEET HOME DISPONIBILITY: {3/5} fr, fr/anglais -- SHAPE OF YOU:
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Sam 6 Mai - 14:57 | |
| Disons les Keough sont très présent Aucun problème, j'attend avant de réserver alors |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Sam 6 Mai - 20:13 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Sam 6 Mai - 22:09 | |
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| | | Thaddeus Graham
since : 06/05/2017 words : 429 pseudo : nocturnal animal.
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Dim 7 Mai - 12:25 | |
| Bienvenue à toi |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Dim 7 Mai - 20:06 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Lun 8 Mai - 13:57 | |
| Bienvenue et bon courage pour ta fiche |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Lun 8 Mai - 15:27 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Lun 8 Mai - 16:58 | |
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| | | Naomi Keough
since : 23/03/2017 words : 595 pseudo : Martins, blue comet
- HOME SWEET HOME DISPONIBILITY: {3/5} fr, fr/anglais -- SHAPE OF YOU:
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Lun 8 Mai - 17:06 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Lun 8 Mai - 17:13 | |
| - Malia Reid a écrit:
- Bienvenue et bon courage pour ta fiche
merci - Stanley Wretzky a écrit:
- SWANN, t'es trop fraîche pour le monde.
faut qu'on s'épouse et qu'on s'tire loin. sur un double-poney genre. y a beaucoup trop de références. j'suis beaucoup trop in love. C'EST TA FAUTE. le titre, ce boulot, tu m'prendras en modèle pour tes peintures j'espère, hein? j'te mp mon boudin. MA MORUE D'EAU DOUCE yep je sais, trop de classe en nous entre le pêcheur et l'échangiste y'a du level n'est-ce pas vas-y je suis trop fière de toi t'as lu mon pavé.. je suis émue, flattée, mes yeux brillent sous l'émotion de l'exploit en vrai t'avais plutôt intérêt sale gueux jvote pour le poney sans corne évidement c'est hasbeen, voir un bison sauvage à la limite mouais tu mérites de poser pour moi je sais pas trop quoi qu'un beau nu ça pourrait le faire cimer pour le blase affectueux je note - Logan Sargent a écrit:
- tu sais déjà ce que je pense de ta divine plume, tu as fait de swann un super personnage et j'ai vraiment hâte de rp avec toi merci merci merci encore de prendre la rôle, t'es parfaite
merci mon petit caramel ça me fait vraiment plaisir d'avoir été à la hauteur de tes attentes hâte de rp avec toi également - Naomi Keough a écrit:
- Ta plume est tellement magique J'adore
merci c'est adorable nous faudra un lien entre BFF et sœur d'Isla |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) Dim 21 Mai - 20:50 | |
| Je te souhaite la bienvenue sur le forum. |
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| Sujet: Re: - this violent delights have violent ends. (swann) | |
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