Finn Redmond
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| Sujet: fool on the hill Ven 5 Mai - 21:21 | |
| finn, redmond - - and i’m floating in the most peculiar way - - ©tumblr/bowie.
nom complet - Redmond, comme son père, son grand-père et celle lignée d’hommes qui ont foulé le sol avant lui. Finn. Court, simple. Qui ne laisse pas de place aux surnoms, chose dont il ne se plaint pas d’ailleurs. Un prénom dérivé d’un oncle, Finbar. Ironiquement, il a toujours eu l’homme en horreur, il avait le don de le terroriser lorsque Finn n’était encore qu’un gamin. âge, date & lieu de naissance - Le ’big thirty’. Une étape qui semble séparer l’enfance à l’âge adulte, le vrai. Il y a quelques années, il était convaincu qu’il ne verrait pas le jour de ses trente ans. Il est toujours là, pourtant. Un peu plus âgé, un peu plus sérieux. Le genre de sérieux qui s’attrape quand on a des regrets accumulés, quand on a souffert. C’est à Dublin qu’il est né, une journée froide et pluvieuse du mois d’octobre. origines et nationalité - C’est l’Irlande qui coule dans ses veines. Et, même s’il a voyagé un peu, il n’y aura qu’elle pour lui faire sentir à la maison. job/études, statut monétaire - Des études en musique qui l’ont finalement porté vers un job dans un pub. Une guitare abandonnée dans son étui et quelques feuilles de musique oubliées dans une boîte quelque part au fond d’une penderie. La vraie vie qui prend le dessus sur les rêveries de jeunesse. Finn, il aura eu un peu toutes sortes de boulot durant les dernières années et le voilà soudainement propriétaire d’un pub. statut civil - Aujourd’hui célibataire, il a toutefois déjà été fiancé. Des fiançailles rompues officieusement par son départ soudain. Et, malgré le réconfort qu’il aura été cherché dans quelques bras, il n’aura jamais réellement appartenu qu’à une seule femme. traits de caractère - aimant, attentionné, cultivé, cynique, distrait, doux, émotif, excessif, impatient, impulsif, jaloux, loyal, protecteur, rêveur, spontané, têtu, … à Crosshaven depuis - S’il a vécu quelques années à Crosshaven, Finn n’est de retour qu’après une absence de trois ans depuis peu. Si peu, que la nouvelle de son retour n’est pas encore passée sur toutes les lèvres. endroit préféré à Crosshaven - Le Twilight drive-in. Trop de soirées passées là-bas, trop de baisers volés durant une représentation moins intéressante que la femme à ses côtés. Ce qui était un premier rendez-vous qui devint une véritable tradition. odeur vous rappelant la maison - Les fleurs fraîches. Ce rituel d’arrêter au marcher faire les courses et de la voir se diriger instinctivement vers le kiosque de fleurs. Un bouquet différent à chaque semaine. pièce préféré dans votre maison - Il n’a plus de maison à Crosshaven, seulement un chambre au Gallagher’s home. La maison, pour lui, reste ce petit cocon qu’ils s’étaient bâtis à deux et, sans l’ombre d’un doute, sa pièce préférée était leur chambre. Les journées pluvieuses à se prélasser au lit, les longues discussions et les réconciliations. Et, en fermant les yeux, il parvient encore à se rappeler avec précision de son parfum empreint dans leurs couvertures, leurs oreillers. objet fétiche - Sa voiture. Celle de son père qui devint sienne après sa mort. Avec sa vieille radio et ses portières qui grincent à en réveiller les voisins. groupe - curragh. - home is where heart is que représente crosshaven pour vous ? Un endroit où il était destiné à se rendre. Un arrêt imprévu sur la route de ce long voyage et, au final, la ville aura été son dernier arrêt. Y ayant trouvé tout ce qu’il aurait pu possiblement espérer trouver. Aujourd’hui, il y retourne avec angoisse, avec réticente. Il a renoncé à cette terre d’accueille de son plein gré, malgré un choix déchirant, et il sait que rien ne pourra effacer son départ et que les visages autrefois familiers risquent de se montrer moins accueillants. que représente le mot maison pour vous ? Ce n’était qu’un mot, qu’un endroit pour lui. Puis, il a compris. Il a trouvé sa place et, naturellement, son cœur a trouvé cet endroit qu’il appellerait ‘maison’. En réalité, c’était n’importe où elle serait. Pour lui, qu’importe la taille de la demeure, qu’importe l’endroit… Si elle était là, il se sentait bien, chez lui. Depuis qu’il est parti, il n’a jamais ressenti cette impression à nouveau. Et, maison, n’est redevenu qu’un mot, qu’une idée, qu’un souvenir qui semble désormais lointain. où vous voyez-vous dans dix ans ? Il l’ignore. Il a dû mal à se projeter dans l’avenir, surtout après avoir reçu le diagnostic de son cancer, le même qui avait tué son père des années plus tôt. Il l’avait vu mourir et il se voyait déjà subir le même sort. Et, malgré sa rémission, il a dû mal à recommencer à vivre alors il ne fait que survivre. ce qui vous motive dans la vie ou les personnes qui vous motive ? Finn n’a pas les ambitions dignes des grands hommes d’affaires. Il aspire à une vie simple, rangée, il aspire au bonheur. C’est peut-être pourquoi, après avoir été profondément heureux et avoir perdu ce bonheur, qu’il n’a plus rien qui le motive réellement aujourd’hui. votre remède contre la tristesse ? Il n’en a pas. Il est plutôt de ce genre à la vivre pleinement, cette douleur. A ne pas savoir la gérer, pas savoir l’exprimer. Il la refoule, vit avec en silence, souffre anonymement. Ou peut-être qu’il prend la fuite. Il est parti quand son père est mort, il est partit quand il a cru qu’il subirait le même sort.
- i was looking for a breath of life (01) Finn était près de son père. C’était ce gamin qui idolâtrait son paternel, qui essayait de l’imiter, de suivre ses traces. Il l’écoutait toujours attentivement, surtout en vieillissant. Il recherchait la sagesse dans ses paroles. Sa mort fut difficile à accepter et, franchement, elle ne l’est probablement pas complètement. Il l’a vu dépérir assez rapidement, rongé par le cancer et ses complications. Adieu les journées de pêches, adieu les longues discussions. Ce corps qu’il s’imaginait enfant si grand et fort devenait faible et amaigri jusqu’à ce qu’il ne représente plus qu’une enveloppe corporel pour un être en train de mourir. Vidé de vie, grisâtre. Des images qui le hantent encore aujourd’hui. (02) C’est d’ailleurs quand son père est décédé que Finn a choisi de partir. Aucun réel itinéraire, il savait juste qu’il devait prendre la route, au bord de cette voiture usée qui appartenait à son père. Son père qui lui avait raconté comment, avant qu’il ne rencontre sa mère, se plaisait à disparaitre et rouler aussi loin qu’il le pouvait. Pour le plaisir, par curiosité. C’était peut-être une façon pour Finn de rester près de son père après sa mort. Sa voiture, son road-trip. Et il s’arrêta à Crosshaven pour faire le plein, pour une nuit. Il la rencontra et, subitement, son voyage prenait fin. Reportant toujours au lendemain de reprendre la route. Comme s’il avait trouvé quelque chose qu’il ignorait chercher, mais qu’il savait ne pas pouvoir abandonner. (03) La maladie de son père ne l’a pas rapproché de sa mère, au contraire. Il s’est creusé comme un fossé entre eux et aucun parti ne semble prêt à le franchir. Il y a quelques années, elle s’est remariée. Un type bien. Et c’est quand il surprend sa mère à le regarder longuement, une expression illisible sur le visage, que Finn comprend pourquoi elle ne l’appelle plus aussi souvent. Ça lui fait mal, il lui rappelle trop de choses. Et si parfois c’est difficile de l’imaginer plus près des progénitures de son nouvel époux que de lui, Finn respecte la distance dont elle a besoin. (04) Né et élevé à Dublin, Finn a toutefois toujours rêvé d’une vie dans une petite ville plus éloignée, ou en campagne. Le besoin d’espace, d’air présent en lui. Comme synonyme de liberté pour lui. (05) Il n’a jamais eu de grandes ambitions. Quelque chose que certaines anciennes petites amies lui ont reproché. Mais il ne rêvait pas de cette vie de vestons et de cravates. Il a donc enchaîné les boulots la majorité de sa vie. Il est l’un de ces types qui sont bons dans à peu près tout sans réellement exceller dans rien. (06) Peut-être aurait-il pu percer un peu en musique s’il s’était donné la peine. Il savait se servir de ses six cordes et composait des airs plaisants. Il se contentait plutôt de jouer ici et là. Tantôt sur un coin de rue achalandée, souriant aux passants qui déposaient quelques billets dans son étui de guitare, tantôt dans un café pour quelques billets. Et bien qu’il soit incapable de s’en départir, Finn n’a pas gratté les cordes de son instrument depuis trois ans. (07) Il se souvient avec précision le moment où il a reçu l’appel de la secrétaire du médecin. Il désirait le revoir, le plus tôt possible. Et il comprit sur le coup que ses pires craintes étaient fondées. Ce n’était qu’un vilain rhume, ce n’était pas anodin. C’était les mêmes symptômes qui avaient conduits son père vers sa mort. Il ne sait pas pourquoi il n’a pas su trouver les mots pour l’annoncer à sa fiancée. Chaque fois qu’il s’apprêtait à le faire, il revoyait ces images bien ancrées dans sa tête du teint malade de son père, frêle. Il revoyait aussi sa mère et comment d’avoir accompagné son mari vers la mort l’avait bouleversée. Il ne pouvait concevoir l’idée de marier la femme de sa vie pour la laisser devenir veuve des mois, peut-être des années plus tard. Il refusait de lui faire subir la maladie, de lui faire côtoyer la mort. Parce qu’il était convaincu qu’il allait y laisser sa vie. (08) Durant ses années passées à Crosshaven, il trouva un boulot stable dans un petit pub du coin. Un petit endroit convivial passé de génération en génération depuis longtemps. Il venait parfois y jouer quelques morceaux jusqu’à ce que le propriétaire le prenne en pitié et lui offre un emploi. (09) C’est ce même pub qui explique son retour, qui le force à remettre les pieds là où ses remords et son obstination lui refusaient catégoriquement un retour. Le vieux O’Keefe qui est mort ne laissant derrière lui personne, vieux garçon. Aucune femme, aucun enfant à qui léguer ce trésor familial. Et peut-être qu’il l’avait réellement pris sous son aile ce petit musicien de Dublin. Peut-être qu’ils s’étaient trouvés, lui, l’enfant qu’il n’avait eut et l’autre remplaçant le père perdu trop tôt. (10) En réalité, Finn ignore ce qu’il fera du pub. Il tient à ce qu’il reste en place, ouvert pour ses habitués. Mais l’idée de revenir s’installer à Crosshaven le terrifie. Rentrer au bercail après avoir commis l’impardonnable, après avoir abandonné sa fiancée quelques mois avant le mariage. Sans explication, sans adieu. Et s’il devait impérativement se présenter en ville pour régler les détails, il espère naïvement pouvoir passer inaperçu. (11) Une partie de lui souhaiter revenir s’installer pour de bon. Curieux de revoir sa belle, curieux de voir si, avec le temps, elle pourrait lui pardonner. Il ne l’aura jamais oubliée, bien entendu. Et même s’il s’était privé de son soutient durant sa maladie, c’était quand même elle qui l’avait fait passer au travers. (12) Finn, c’est le type qui oublie tout. Qui arrive en retard systématiquement. Tête en l’air, il ne voit pas le temps filer. Avec les années, il a pris l’habitude de se laisser des notes un peu partout. Cellulaire, bout de papier, creux de sa main, etc. Après quelques essais indéniablement ratés, il a fini par comprendre qu’il ne devrait jamais non plus cuisiner des plats trop élaborés pour ses compétences culinaires. (13) Depuis l’enfance, Finn est somnambule. Paraitrait-il qu’il a fait plusieurs peurs à ses parents lorsqu’il était gamin. Aujourd’hui, il se contente de se réveiller dans des endroits un peu inusités chez lui. A Crosshaven, dormant dans une chambre à la Gallagher's Home, il s’est réveillé une fois dans le bain et une autre dans le couloir, réveillé par un employé d’entretient. (14) Il se plait à se dire en connexion avec la nature. Finn n’a pas besoin d’excuses pour dormir à la belle étoile. Il se sent bien lorsqu’il est entouré par la verdure. Il n’arrive d’ailleurs pas à fermer l’œil à moins d’avoir une fenêtre ouverte. Il a besoin de la brise, été comme hiver, pour le conduire vers le sommeil. Inutile de préciser qu’il retombe pratiquement en enfance dès qu’il y a un orage, voulant à tout prix aller sous la pluie et admirer le spectacle électrique. (15) Avant de la rencontrer, elle, Finn ne s’était jamais projeté dans l’avenir. Il ne s’était jamais imaginé, vieux. Encore moins père. Mais, avec elle, c’était la suite logique. L’évidence. C’est peut-être pourquoi il lui est impossible de tourner la page complètement sur eux, de l’oublier.
pseudo, prénom - spf. âge, pays - la vingtaine entamée. avis sur le forum - c’est tellement beau et épuré par ici et puis l’Irlande ! type de personnage - inventé avatar - kit harington. dédicace & autre - bravo à l’admin pour ce petit bébé !. |
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Ailìs Fraser
since : 04/05/2017 words : 307 pseudo : Blandine.
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| Sujet: Re: fool on the hill Sam 6 Mai - 11:12 | |
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